1er jour, enfin presque...

Ca y est, me voilà à *** loin des lumières de la capitale. Je suis arrivé Samedi soir après avoir traversé la Gay Pride avec tous mes bagages (non les mecs, c'est pas le moment). J'ai emménagé dans une petite chambre un peu vieillotte située dans un appartement plutôt spacieux au charmant style architectural "HLM des années 60" dans toute sa gloire. Il paraît que j'ai UNE coloc... Depuis samedi dernier je traque la piste, les bruits de porte lorsqu'elle est rentrée dimanche soir, la vaisselle déplacée, les bruits de pas... Je n'avais pas encore pu la croiser depuis mon arrivée à cause de mes horaires de chiens, mais j'avais bon espoir que la loi de murphy ne s'applique pas en territoire breton. Mais ce matin, tout a basculé. Alors que je buvais mon thé en vitesse pour ne pas rater mon bus qui, en traversant toute la ville, m'amenait près du siège de mon entreprise, j'ai entendu du bruit dans la salle de bain. Le moment était venu, je ne pouvais pas la rater. Je me suis installé dans la cuisine dans un angle qui me permettait d'être visible de la porte qui allait inévitablement finir par s'ouvrir sur une magnifique blonde à forte poitrine et aux cheveux mouillés... Si ce n'est que... Enfin bon... La porte s'est ouverte et un mec en est sorti. Ouais voilà le deal. Un mec. Pas moche, plutôt cool et à la mine joviale, mais un mec quand même... En fait c'est LE mec de MA coloc, il squatte un peu mais il est sympa. On a un peu parlé avant que je me casse bosser. Au final, Porcupine avait raison de dire que Kojiro avait raison, Kojiro a toujours raison... (murphy is a mother fucker) À part ça quelques news... Dimanche je suis allé bosser à 9 heures du mat' (je me souviens encore de mon boss, "voilà, ton stage commencera le premier juillet pour se terminer le 31 août"). Résultat : "tiens t'es là toi ? Ba en fait on t'attendait demain, lundi. Ba écoute j'ai pas de matos revient demain." No Souci, je suis rentré dormir. Dimanche soir j'ai profité de n'avoir rien à foutre (vive la solitude) pour aller voir "Boulevard de la mort" de Tarantino avec Stuntman Mike et sa voiture deathproof... Ca déchire et c'est bien grunge comme je l'aime. Bien que l'écran ne fasse que 2 mètres sur 5 (à peine plus grand que mon ordi) et que des blaireaux se soient mis à commenter le film derrière mon dos, j'ai bien aimé ce film aux relents de Santiag, de grosses caisses américaines et de pom-poms sexy. Mais comme le dit si bien Stuntman Myke, "les apparences peuvent être trompeuses". Ce film déchire et il est bien trash, du Tarantino dans toute sa splendeur. Et le must : les pellicules crades et les raccords mal faits, la bande son qui saute et les couleurs qui déraillent... Un pur chef d'oeuvre du genre.