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Mage Ivoire

22 août 2007

Pèlerinage littéraire...

“Un grand écrivain français a voulu reposer ici pour n'y entendre que la mer et le vent. Passant respecte sa dernière volonté.” IMG_9551B "Il dormira là-dessous, la tête tournée vers la mer; dans ce sépulcre bâti sur un écueil, son immortalité sera comme fut sa vie, déserte des autres et tout entouré d'orages. Les vagues après les siècles murmureront longtemps autour de ce grand souvenir; dans les tempêtes elles bondiront jusqu'à ses pieds, où les matins d'été, quand les voiles blanches se déploient et que l'hirondelle arrive d'au delà des mers, longue et douce, elles lui apporteront la volupté mélancolique des horizons et la caresse des larges brises. Et les jours ainsi s'écoulant, pendant que les flots de la grève natale iront se balançant toujours entre son berceau et son tombeau, le coeur de René devenu froid, lentement, s'éparpillera dans le néant, au rythme sans fin de cette musique éternelle."
 Gustave Flaubert
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7 août 2007

Nuits d'été...

Canalblog est fasciste et refuse que je publie les photos censées illustrées les articles précédents, par conséquent je vous ai ouvert une petite galerie photo que je vous laisse découvrir... Koji et Oni sont au Mexique, j'attends toujours leurs cartes postales. Ma soeur est venu me voir quelques jours, elle est repartie avec le soleil. Depuis il pleut. J'ai vu 8 films, finis 3 bouquins, fais encore 500 bornes le week-end dernier, dormis dans la voiture et mangé au Mac Do... Faut que je me rachète des clopes et que je tienne encore 3 semaines, ...et dire que la blogosphere est en vacances. Dur.
24 juillet 2007

Grand Prix

Félicitations à celui (ou celle) qui est arrivé ici en cherchant sur Google "Forte poitrine Photo", c'est encore un militaire qui gagne une tringle à rideaux... On applaudit bien fort, s'il vous plaît !! Image_1 Sacré Régis...
24 juillet 2007

Je vais bien ne t'en fais pas.

Jeudi : Départ pour les vieilles charrues. Arrivée au camping entre chien et loups. Contraint de laisser la voiture sur le parking, il faut marcher une demi-heure pour trouver un endroit où poser la tente. Les orages de la journée ont détrempés le terrain spongieux, les pelouses se transforment en une boue collante et grasse. À certains endroits les pieds s'enfoncent jusqu'au genoux. Une fois les tentes montées on peut sortir les bouteilles et commencer la tournée des voisins. On échange nos boissons, on offre des cigarettes, les conversations décousues se tissent tout au long de la nuit. Retour à la tente pour découvrir que les sacs de couchages ont été oubliés. J** et moi nous nous partageons un tapis de sol et tremblons côte à côte au petit matin. Vendredi : Journée remplie de concert, j'y vais mollo sur l'alcool car j'ai passé une mauvaise nuit et j'ai très peu dormi. Quelques bières et un peu de cidre plus tard je me retrouve dans une foule compact de 60 000 personnes massées devant la scène gigantesque qui va accueillir le groupe électrique "Arcade Fire". La découverte (car s'en est une) est intéressante, mais je ne suis pas fâché lorsque cela s'arrête car je supporte difficilement l'oppression de la foule qui m'entoure et les mouvements qui l'anime. Après cela je me retrouve devant une petite scène de rock anglais electro pour terminer la nuit. J'abandonne mes camarades qui se précipitent dans la fosse, j'ai besoin de souffler... Un petit peu en retrait je découvre une fille qui attire mon attention. Nos regards se sont croisés et ses yeux m'ont parus briller d'un éclat intense. Je me détourne et allume une cigarette, lorsque je relève la tête je vois apparaître sous l'ornière de mon chapeau son joli visage qui me dévisage. Elle sourit en me demandant, narquoise, une clope. Elle sait que je ne peux lui refuser. Je le sais également. Je fais durer un instant ce moment en prenant le temps de la dévisager. Elle est belle comme une fleur sur le point d'éclore... Après avoir fumé elle revient danser devant moi. Il ne m'aura suffit que d'un rock pour la séduire. Je passe le reste de la soirée à l'embrasser. Elle a la peau douce et des lèvres d'enfant. Elle me dit avoir 18 ans, je la soupçonne de se vieillir. En la prenant par la taille je peux sentir son ventre tendu. Passant sous la frêle étoffe mes mains atteignent son nombril pour remonter doucement à cet endroit si érotique qu'est la naissance des seins. Cette ligne si douce où passe l'armature des soutiens-gorges. Le sien légèrement déplacé par ses mouvements de danse me laissait caresser la chaire que j'imaginais d'un blanc laiteux... Elle a les cheveux bruns, courts et frisés, écrasés sous une casquette kaki, et les yeux d'un bleu très clair. Son regard me fait tourner la tête. Lorsque la musique s'est arrêtée, nous nous sommes dit adieu. Se souviendra-t-elle seulement de moi ? Samedi : Retour sur Rennes et départ pour un festival en Vendée. J'ai repris le travail et je ne regrette pas de ne pas avoir fait de photos aux vieilles charrues, j'ai au moins pu profiter pleinement de la musique, boire quelques bières, patauger dans la boue et draguer sans appareils photo. Samedi soir, je termine le boulot à une heure, je suis crevé et les courbatures de la veille se font sentir. La nuit à l'hôtel me permet de récupérer. Dimanche : Ballade sur les plages de Vendée et de Loire-Atlantique à la recherche des petits coquillages et des crabes échoués dans la "laisse de mer". Dire que je suis payé pour ramener ces photos !! Je débarque sur une plage nudiste avec mon jean noir, ma chemise sombre, mes lunettes de soleil et mon téléobjectif. Je me sens tout d'un coup légèrement mal à l'aise, tous les couples me fixent des yeux. Je fais mine de photographier quelques mouettes avant de m'éclipser rapidement. Au sables d'Olonne j'entends un interview de Boulet à la radio qui nous parle de l'auto-fiction de son blogbd. Je rentre sur Rennes en écoutant Europe 2 et leur playliste qu'ils repassent en boucle, avec les lunettes de soleil et les cheveux dans le vent. Lundi : Rien.
19 juillet 2007

Lettre d'amour à une inconnue

Elle était belle, forcément. Elle souriait, évidement. Ces cheveux bruns viraient cerise aux rayons du soleil. Elle avait les yeux bleus, rieur. 1/60e de seconde pour appuyer sur le déclencheur. Elle a détourné le regard sans m'apercevoir. La foule s'est refermée sur elle avant que je ne lui ai dit : "Je t'aime."
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16 juillet 2007

Loose du dimanche soir...

Promis, je ne vais pas commencer à transformer ce blog en un ramassis de loose consécutif d'une crise d'adolescence refoulée. Enfin j'espère ! Les dimanches soir sont toujours un peu délicats à gérer, mais dans l'ensemble j'arrive à suivre la route que je m'étais tracée. J'ai encaissé le choc du redoublement, disons que je me suis fait à l'idée de retourner à Lille en septembre bien que cela ne m'enchante guère. Par contre je me sens très seul dans ma petite chambre meublée et j'ai du mal à occuper mes journées lorsque je ne taffe pas. Le rôle de photographe me plaît bien même s'il implique une grande solitude (je commence à avoir l'habitude). Enfin cela m'aide à construire la carapace nécessaire pour ce boulot. Samedi : Hier j'étais à un festival de Rock (les carrefours du Rock) en pleine campagne près d'un petit village en Normandie, au bout d'une route communale. J'ai fait une heure et demi de route pour y aller et ramener environ 900 clichés. J'en ai sélectionné une trentaine, deux seront utilisés. Quand je suis arrivé en milieu d'après-midi, le festival durait depuis la veille au soir et la boue avait envahi ce qui servait tant de parking que de camping pour les amateurs de Rock. Nombreux étaient déjà (encore ?) imbibés, et la chaleur rendait l'odeur de lisier émanant des champs alentour encore plus insupportable. Vers 18h le bruit a commencé. Sur deux scènes alternaient des groupes bien motivés pendant que les derniers festivaliers terminaient leur sieste et apparaissait doucement sur la piste (un bout de champ). Mais c'est quand la nuit a commencée à tomber que tout s'est emballé. Ils étaient deux cents, ils sont devenus cinq mille. Les brancardiers de la sécurité civile ramassaient les mecs torse nu dans un profond sommeil. Il était assez amusant de voir certaines personnes danser de manière effrénée, soutenue par une musique de barbare crachée par des enceintes hautes de trois étages, puis titubant, s'éloigner de la foule pour aller s'écrouler dix mètres plus loin et ne plus bouger. De temps en temps ils étaient évacués, mais pas toujours... Côté musique j'ai eu droit à La Ruda Salska et Mass Hysteria (pour les têtes d'affiches). Les petits groupes de rock breton étaient bien sympas également. Je mettrais quelques photos de la soirée sur le blog. En voici déjà une : IMG_2750 Dimanche : Rien.
13 juillet 2007

Prémonitions

Il y a des parenthèses que l'on ne devrait jamais ouvrir... IMG_0284
12 juillet 2007

Pour ne penser à rien...

IMG_1433 Bon j'ai quelques infos supplémentaires, mais toujours impossible de joindre mon iep depuis mardi. Personne ne répond hormis quelques secrétaires bien en peine de me donner les renseignements souhaités. De ce que j'ai compris de mon relevé de note, j'ai 10,4 de moyenne générale, mais mes faibles notes en éco (11 pour la conférence de méthode, 10 pour le premier semestre et 4 au deuxième semestre) m'empêchent de valider mon module fondamental. J'ai donc 9,4 dans ce module et mes notes supérieur à 10 dans les autres modules ne peuvent le compenser. Pour conclure, j'ai des bonnes notes dans des matières qui ne rapportent pas de points comme la socio ou le module de spécialité... Voilà pourquoi j'ai été surpris d'apprendre que j'allais redoubler et que je suis dégoûté. Est-ce pour autant de la faute du règlement des études ? Je savais que j'étais moyen et il est vrai que le règlement, en empêchant certaines compensations, ne m'a pas avantagé. Cependant je sais bien que je ne peux m'en prendre qu'à moi-même. Je suis seulement dégoûté que d'autres sois passés avec les mêmes notes agencées différemment. Enfin je retrouve une réalité amère, il ne sers à rien de se passionner pour certains cours si l'on est pas capable de calculer froidement les intérêts que l'on y dégage. Je ne me laisserais plus avoir et je travaillerais davantage certaines matières peu intéressantes telles que le droit administratif ou l'économie néoclassique. Ainsi diplômé de l'IEP dans... 4 ans, je sortirais polyvalent, froid et calculateur. À propos de l'Inde je repousse mon départ à Juillet 2008. Bonne nouvelle cela me laisse le temps d'aller voir ma famille dans le sud avant de partir, mauvaise nouvelle je me retape les déprimants mois de septembre, octobre novembre et décembre à Lille (la seconde partie de l'année m'inquiète moins, le plus dur sera passé et je serais dans la préparation de mon voyage). Lucky Ducky - mon bar préféré - , me voilà !! Il me faudra donc patienter avant de pouvoir mettre la distance nécessaire entre moi et mon passé. J'espérais pouvoir fuir au loin pour me cacher et refermer certaines blessures qui me font encore souffrir dans le silence de mes nuits, mais je vais devoir vivre avec certains fantômes encore un petit moment. Heureusement que je travaille cet été pour me changer les idées... PS: Nous sommes maintenant 4 dans la Coloc', un chinois vient de faire son apparition.
10 juillet 2007

Petit suicide entre amis

Voilà j'ai enfin réussi à charger la photo que je voulais mettre depuis dimanche dans la série "les photos que je suis le seul à aimer à la rédaction". Il faut bien savoir que personne s'est opposé à les sélectionner, mais ce sont des photos qui ne sont souvent pas assez explicite pour illustrer les articles. Alors je vous les poste. IMG_0024NB Sinon aujourd'hui j'avais plein de trucs à vous dire. Je voulais vous raconter comment je me suis gouré d'autoroute à la sortie de Rennes sous des trombes d'eau et comment j'ai dû rejoindre Lavale (ma destination) à travers la brume, les vaches et les agents de la DDE (à croire que toutes les départementale de la région étaient en travaux précisément aujourd'hui). Je voulais vous raconter comment j'ai vadrouillé toute la journée, enchaînant les kilomètres (près de 400 au compteur à l'arrivée) pour ramener mes photos. Je voulais également vous narrez mes réflexions à propos de la très faible productivité de mon journal qui a réussi à envoyer deux stagiaires, l'un rédacteur et l'autre photographe - moi - , sur le même sujet à près de deux cents bornes de Rennes et chacun avec une voiture de fonction. Je voulais vous dire à quel point j'avais trouvé la région magnifique et vous décrire la beauté du ciel après la pluie sur les près tendres. Je voulais vous conter ma joie de parcourir ces contrées en écoutant Louise attaque les vitres baissées laissant s'engouffrer un vent frais et iodé. Je voulais... (...) Mais ce soir une autre information s'est imposée. Je redouble ma deuxième année à l'IEP. Je ne partirais donc pas en Inde le 5 septembre comme je l'avais prévu. Je suis désespéré.
8 juillet 2007

Raaaaah...

Je viens de passer près de 48 heures sans internet (damnation ultime). J'ai failli craquer hier en passant devant un cyber-café, mais je me suis dit que payer pour lire des blogs mêmes pas mis à jour quotidiennement aurait été légèrement déplacé. Donc ce week-end je ne bossais pas (ouf...) et j'ai pu me reposer (id est me lever à 14 heures). Résultat j'ai raté le marché, je n'ai plus rien à bouffer (pour changer) et j'ai découvert de nouveaux bars sympa. Je le savais que cette ville pouvait être accueillante. On ma même payer des bières !! Quel charme je dois avoir auprès des piliers de bars quinquagénaires dis donc ! (hem, hem,...) À part ça je vous poste quelques photos que j'aimes bien et qui visiblement étaient trop conceptuelles pour la ligne éditoriale du journal. IMG_0019NB
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